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Quelle est votre « pastille » de voyageur?

L’industrie du tourisme est de plus en plus spécialisée. Les sondages en ligne sont nombreux et leurs questions sont pointues. On a parfois l’impression que Big Brother est derrière toutes ces opérations, mais c’est avant tout pour mieux connaître nos besoins de voyageurs. Alors, qui êtes-vous? Amant de la nature ou du luxe? Mordu d’adrénaline de type « volontouriste » environnemental en année sabbatique voyageant avec ses enfants? Nous avons concocté notre propre liste.

Le voyageur solitaire

Caractéristique de base :
Trippe un peu trop sur Eat, Pray and Love et possède trop de chats.
Occupation :Varie énormément, mais forte tendance à être un professionnel en architecture, publicité, design, édition ou santé.
Revenu :Entre 50 000 $ et 75 000 $ et taux d’épargne anormalement élevé.

Ce voyageur cherche à :
• Effectuer un pèlerinage sur les traces de son roman culte pour vivre les mêmes émotions et faire de l’introspection sur le chemin parcouru dans sa vie personnelle, professionnelle et spirituelle au cours des dernières années.
• Dépenser beaucoup d’argent, sans tomber dans le luxe. (Normal, quand on épargne 35 % de son revenu annuel parce qu’on n’a pas de famille à nourrir, faut bien lâcher son fou et dépenser un peu!)
• Faire de ce voyage un remède à la solitude, comme aller à la campagne (mais pas trop longtemps). Les centres urbains étant plus actifs et propices aux rencontres sociales.
• Participer à des sorties de groupe, mais va toujours rester un peu à l’écart de celui-ci parce qu’il ne veut pas être associé à ce dernier.
• Avoir une chambre à soi. Coucher dans un dortoir et ne pas avoir d’intimité peut être très épuisant après deux nuits. Faut bien pouvoir regarder quelques épisodes des Parent sur Tou.tv en toute quiétude.
• Se faire prendre en photo le moins possible parce qu’il n’est jamais avec les mêmes personnes sur les photos et pouvoir les montrer à ses chats au retour sans se faire juger.

 

Le voyageur grand luxe

Caractéristique de base :
Est très riche et il aime le montrer.
Occupation :Possédant plusieurs diplômes universitaires, il gagne sa vie comme avocat, juricomptable, médecin, PDG.
Revenu :75 000 $ et plus.

Ce voyageur cherche à :
• Payer 120 $ pour passer une nuit dans une yourte parce que le camping à 20 $ est uniquement bon pour ceux qui n’habitent pas à Outremont ou Sillery.
• À passer quelques jours dans un éco-lodge au Kenya, même si ça coûte 2 000 tomates, pour montrer à ses amis ses photos de lions et de girafes prises avec son boîtier Nikon D3x et sa lentille 200-400mm f/4G ED VR II.
• Voyager à bord du Airbus A380 dans lequel il pourra faire un petit tour au gymnase, prendre sa douche, jouer au casino, dormir dans un espace privé, boire quelques consommations au bar avec son attitude « take care of me ».
• Passer de longues heures à se prélasser dans un spa de type Âyurveda et payer 12 dollars pour un thé chai masala après la détente.
• Aller n’importe où en autant de vivre une expérience authentique exclusive.


L’aventurier à sac à dos

Caractéristique de base :
S’habille dans les boutiques de sport parce qu’il trouve belles les chemises à carreaux Columbia.
Occupation :Travaille dans un bureau devant un ordinateur, dans les services ou en consultation informatique… bref, tout ce qui ne demande pas un gros effort physique.
Revenu :Entre 35 000 $ et 50 000 $.

Ce voyageur cherche à :
• Voyager le plus léger possible; son sac à dos est rempli de vêtements techniques, dont des pantalons beiges à zipper.
• Être prêt à faire face à toutes les éventualités; il fourre, dans la poche supérieure de son sac à dos : duck tape, canif suisse, lampe frontale, ustensiles en plastique, allumettes et trop de chaussettes de rechange.
• Passer quelques jours à faire de la randonnée en plein air. Il randonnera donc pendant quelques jours en Corse, sur l’île de la Réunion ou dans les Rocheuses. Mais ayant des aptitudes physiques limitées, il sera tropchicken pour attaquer les randonnées népalaises.
• Coucher chez l’habitant en Asie du Sud-Est ou en Amérique du Sud et se laver avec seau d’eau pour dire qu’il a vécu une expérience intense.
• Manger dans la rue avec les natifs du coin et évite les restaurants trop chics. Ayant moins dépensé que prévu, il pourra retourner à La Cordée pour s’acheter d’autres chemises à carreaux...


L’aventurier fou furieux

Caractéristique de base :
Il travaille dans une boutique de plein air et il porte des bottes de marche en cuir et des chaussettes en laine en tout temps.
Occupation :Vendeur chez Sail, Mec, La Cordée ou tout autre magasin de plein air.
Revenu :Pas nécessairement très élevé, mais ce n’est pas grave parce qu’il achète tout au prix du cost.

Ce voyageur cherche à :
• Passer 100 % de son temps à l’extérieur, loin de toute trace de civilisation.
• Montrer au voyageur sac à dos qu’il est « mou » en choisissant les aventures les plus extrêmes. Pour lui, si c’est moins exigeant que de faire le Machu Picchu à genoux, descendre l’Amazone dans un canot gossé dans un tronc d’arbre ou atteindre les plus hauts sommets de l’Himalaya sans l’aide d’un sherpa, ça ne vaut pas la peine d’être vécu.
• Être capable de dire qu’il ne s’est pas lavé pendant une semaine (ou plus).
• Toujours manger dans sa gamelle avec sa cuillère. Un couteau et une fourchette, pas trop pour lui.
• Partir avec un exemplaire de chaque item (y compris les vêtements), mais il a chaque item du magasin dans son sac et il n’arrête pas de dire que ses bottes sont incroyables et qu’elles peuvent résister à une attaque nucléaire.


Le voyageur « privation de confort »

Caractéristique de base :
Obsessif compulsif, il est très intense au travail et tout aussi intense quand il prend des vacances.
Occupation :Toute profession où il pourra travailler 80 heures par semaine.
Revenu :Il facture à l’heure, fait 40 heures supplémentaires par semaine, mais il dira que son revenu n’est pas important.

Ce voyageur cherche à :
• Dépenser son surplus d’énergie en participant à un camp de remise en forme où il fera de l’activité physique 10 heures par jour.
• Récupérer toute l’énergie perdue au travail en allant se perdre dans le bois dans une retraite de yoga dans un monastère.
• Penser à autre chose que le travail, mais il éprouve certains ennuis à cet égard et va essayer de trouver un moyen de regarder ses courriels ou le cours de la bourse.
• Convaincre ses compagnons de voyage qu’il a une vie sociale alors qu’il n’en a presque pas.
• Payer ses vacances le plus cher possible pour vraiment décrocher alors qu’il retrouvera le même niveau de stress à son premier jour au retour au travail.

Commentaires (4)
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Jewel28 - 15/06/2011 12:00
Je pense qu'il faut prendre ces commentaires à la légère...pour ma part je trouve ça plutôt comique ;) Et je m'identifie assé bien à un type en particulier!
cricriespace - 01/06/2011 17:57
Désolé, je voulais dire: vous manquez de jugement et de professionnalisme...
cricriespace - 01/06/2011 17:55
Votre article est truffé de jugements. Particulièrement lorsque vous catégorisez les types d'aventurier selon leur salaire ou leur lieu de vie....je trouve que cet article fait preuve de jugement et de professionnalisme.
bourmi71 - 01/06/2011 10:13
je me retrouve un peu partous dans les profils décrits ; cepandant, il y manque un élément ... j'aime beaucoup voyager en toute liberté (motorisé) et séjourner dans des sites de plein air, tels les States Parks américain l'hiver pour pratiquer la randonnée, le vélo, etc ... comment pratiquer ces activités avec d'autres amateurs de ce type de liberté ... y-a-t'il des organismes auquels je pourrais me joindre?