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  • © RachaelLYN - Flickr

Une bouillotte-pipi en camping d’hiver

Quoi de plus ennuyeux qu’une envie d’uriner en pleine nuit, sous la tente… en hiver?

Rares sont ceux qui vont se lever sans hésitation, s’habiller, se chausser et sortir se soulager dès que l’envie survient. C’est pourtant ce qui devrait être fait : une vessie pleine est source d’inconfort qui affecte indéniablement le sommeil. Sans compter que lorsqu’il fait froid, le corps possède des mécanismes qui font augmenter la diurèse (la production d’urine). Une option moins éprouvante, surtout quand le vent, la neige et le mercure sont déchaînés, consiste à transférer toute cette urine dans une « bouteille-pipi », sans avoir à sortir de la tente, ni même du sac de couchage. Une bouteille à large goulot, étanche et résistante, il va sans dire.

Mais attendez… une bouteille remplie de liquide chaud, n’appelle-t-on pas ça une bouillotte? Au fond du sac de couchage, celle-ci contribuera un certain temps à la conservation de sa chaleur. Préférez une bouteille de couleur foncée ou opaque, afin de ne pas distinguer le jaune caractéristique de son contenu, pour une douce acclimatation à cette pratique pouvant paraître saugrenue pour certains. Pour faciliter la tâche aux campeuses, la « cuillère pipi », cet instrument qui permet aux femmes d’uriner à la manière des hommes, offre un peu plus de « visou », lors du remplissage. D’ailleurs, plusieurs pleinaristes féminines ne s’en passent plus, l’hiver : fini les fesses exposées au froid quand vient le temps de se vider la vessie.


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