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  • Couple de randonneurs Crédit : Shutterstock

5 trucs pour que votre ménage survive à votre passion du plein air

Le plein air est synonyme de liberté, d’évasion. Pour tous? Hmmm… Autant peut-il rassembler le noyau amoureux ou familial… autant il peut devenir une source de conflit s’il n’est pas pratiqué avec la même intensité, ou à la même fréquence. Déjà entendu parler du système des « Air lousses »? Cousin du programme de fidélisation, où l’on obtient une prime à chaque achat, l’accumulation de ces « milles conjugaux » permettrait de se libérer lorsque suffisamment d’obligations sont accomplies.

Pour le plein air, l’approche serait différente. Facile d’équilibrer ses envies de cavale avec ses obligations conjugales et familiales? Faisable. Non pas en accumulant des « permissions », plutôt en agissant intelligemment.

Espaces s’est entretenu avec deux férus d’expédition et d’aventure, Frédéric Dion et Sébastien Lapierre, aux réalisations aussi impressionnantes que multidisciplinaires. Comment harmonisent-ils leurs pulsions d’aventure avec leur rôle de conjoint et de papa lorsqu’il est impossible de faire participer la marmaille?

1. On ne peut pas laisser définitivement un oiseau en cage 

D’entrée de jeu, les deux baroudeurs sont conscients de leur besoin vital de relever des défis en plein air. Ils affirment avoir toujours été francs à propos de cette facette de leur personnalité. Leur entourage immédiat n’est donc pas surpris lorsque vient l’annonce d’un projet, d’une expédition. Au contraire, c’est le signal d’une grande aventure… pour tous.

2. Faire collaborer tout le monde à l’expédition

La préparation de la sortie doit concerner et rassembler tout le noyau : destination, questionnements, planification. Dion, avant son départ pour l’Antarctique, a confectionné un odorama avec ses filles et sa blonde avec parfums, shampoings et autres échantillons olfactifs, pour qu’il les sente près de lui alors qu’il était loin.


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3. Derrière chaque grand homme, il y a une femme (ou l’inverse)

Le rôle que joue la compagne (souvent mère) ou le compagnon (père) est central, primordial, indispensable. Les deux aventuriers martèlent que ce soutien est le moteur de la motivation, de la satisfaction et du bien-être lorsqu’ils sont dans l’arrière-pays.

4. Confier des responsabilités aux proches en cas de pépin

Une sortie en plein air nécessite un ange gardien. Ce rôle revient à l’entourage de l’aventurier; chacun a une tâche en cas de dérapage. Dion raconte que sa balise de détresse s’est un jour déclenchée par erreur; sa conjointe doutait de la véracité du signal d’alarme, car il ne concordait pas avec ce qui avait été établi comme protocole.


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5. Donner au suivant 

Il faut que l’aventure en vaille la peine pour tout le monde et rejaillisse sur l’entourage. Sébastien Lapierre en est persuadé : « De retour, j’ai beaucoup à transmettre à mes enfants et à ma conjointe. » Frédéric Dion abonde dans le même sens : « Je veux que mes filles soient des aventurières comme moi, non pas au bout du monde, mais dans la vie de tous les jours! » Il faut qu’il y ait un legs à transmettre à la suite de l’aventure.

Dans un couple, qui s’assemble se ressemble ou les contraires s’attirent? Nos deux aventuriers croient qu’un équilibre prime. Une chose est certaine : seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin. L’aventurier masculin est utilisé dans le texte sans aucun préjudice à l’aventurière. En fait, la forme féminine est indispensable à l’aventurier, et souvent vice versa.

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