5 conseils pour initier vos enfants au vélo de montagne

Quand j’ai fait ma première « vraie » sortie de vélo de montagne avec mon jeune fils, j’ai failli pleurer tellement j’étais heureux et fier de faire du « vrai » sport avec lui. Mais puisque rien n’est gagné quand vient le temps d’initier son enfant à une activité que l’on aime (et de le faire persister), voici quelques trucs tirés de mon expérience personnelle et de celle d’Alexandre Villeneuve Gagné, instructeur de vélo.

Commencez avec un vélo sans pédales

Dès le plus jeune âge de votre enfant, trouvez-lui un vélo sans pédales (une draisienne) ou retirez celles de son vélo. C’est la meilleure façon d’acquérir un bon équilibre et de commencer à se promener partout (même dans la maison), sans tracas. Profitez-en pour donner à votre apprenti cycliste quelques défis à relever et faites-lui descendre de petites côtes. Selon mon expérience non scientifique, les vélos sans pédales permettent de commencer à rouler sans petites roues au moins un an plus tôt (parfois plus) qu’en temps normal.

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Faites-le pratiquer sur une pump track

Depuis quelques années, un peu partout au Québec, on voit apparaître de plus en plus de pump tracks, ces parcours en circuit fermé avec courbes prononcées, bosses et sauts. Ceux-ci permettent d’apprivoiser les sensations fortes du vélo de montagne tout en s’amusant et en pratiquant les techniques de base. Les enfants en raffolent littéralement! N’hésitez pas à envoyer le vôtre essayer une pump track en vélo sans pédales, pour l’habituer le plus tôt possible.

Inscrivez-le à un cours ou à un camp

Trop raide, trop doux, trop permissif, trop inquiet : un parent n’est pas toujours le meilleur des instructeurs pour son enfant. Sans compter que les jeunes en profitent dès que possible pour jouer avec nos sentiments, en se disant trop fatigués pour monter telle côte, ou trop éreintés pour essayer tel parcours. La solution : inscrire votre jeune à un cours ou à un camp de vélo de montagne pour apprendre avec des professionnels. C’est le milieu idéal pour s’initier et développer ses habiletés tout en se faisant des amis à la montagne (et accessoirement laisser du temps aux parents pour aller faire une sortie en forêt).

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Laissez-le jouer au guide

Après son cours ou son camp de jour, laissez votre enfant vous servir de guide sur les sentiers en prétextant que vous ne les connaissez pas. Il vous mènera sans rechigner dans des côtes ou vous n’auriez jamais pensé l’emmener, et vous pourrez par la suite dévaler avec lui de belles pistes zigzaguant dans la forêt. Le bonheur!

Créez des aventures

Inventez un jeu, emportez un lunch ou même la tente pour aller faire du bikepacking avec votre enfant, afin de créer une réelle aventure qui marquera son imaginaire et qui lui donnera le goût de retourner faire du vélo avec ses parents... ou pas!

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Le point de vue d’Alexandre Villeneuve Gagné, responsable d’un camp de jour de vélo de montagne à Saint-Félicien

« Chez les jeunes, il faut d’abord développer des attitudes, avant des aptitudes! Pour y arriver, les enfants doivent avoir le soutien moral de leurs parents et bénéficier d’un bon encadrement – un bon instructeur, par exemple! Pour permettre au jeune cycliste de bien se développer, il est aussi important qu’il ait un vélo sécuritaire, de la bonne taille et adapté à ses besoins (disposer d’assez de vitesses pour ne pas forcer en montée, être doté de bons amortisseurs, etc). La clé du développement, c’est de miser sur le plaisir avant tout et de respecter le rythme de l’enfant. »

Idées de sentiers parfaits pour les jeunes (débutants-intermédiaires) au Québec :

• Vallée-Bras-du-Nord (Québec) : Tire d'érable, Sucre d'orge, Beurre d'érable
• Parc régional de la Rivière Gentilly (Centre-du-Québec) : piste 24
• Abbaye d'Oka (Basses-Laurentides) : L'aventure, l'Abbé-Canne
• Mont Tremblant (Laurentides) : Lynx