Rechercher dans le site espaces.ca
  • Sieste de récupération © Shutterstock

Brûler des calories, même dans son sofa !

C’est un sujet d’actualité, et ce n’est pas un mythe. L'effet post-combustion permettrait de brûler, pendant 24 à 48 heures après l'effort, jusqu'à 15 % des calories dépensées au cours d'un exercice sportif.

Imaginez-vous écroulé dans votre canapé, un verre de chocolat au lait à la main, tout courbaturé par votre 20 km de course à pied ou de ski de fond de la veille.

Et bien sachez que, malgré votre apparence apathique, vous êtes en ce moment même en train de (continuer à) brûler un nombre non-négligeable de calories !

C'est ce qu'on appelle l'effet post-combustion (EPOC) : l'augmentation de la consommation d'oxygène par l'organisme après l'effort. Le corps cherche ainsi à retrouver son homéostasie (c'est-à-dire l'équilibre des différents systèmes du corps) et à se "reconstruire" de façon à pouvoir effectuer le même exercice plus facilement. 

Ce phénomène se veut temporaire (12 heures environ) mais il peut néanmoins durer jusqu’à 24, voire 48 heures. Et on sait maintenant qu’il est influencé par la durée de l’exercice, et (surtout) par son intensité.

Ceux qui désirent maximiser leur dépense calorique, même durant les heures qui suivent l’exercice, doivent donc s’adonner à des exercices comprenant des fractions d’effort très intense (comme les intervalles), ainsi qu’à de la musculation.


Après l’exercice, on brûlerait de 6 à 15 % des calories brûlées durant l’exercice.

Par exemple, lors d'une course, avec intervalles à haute intensité, on brûlerait 500 calories.
Dans les 15 heures qui suivront, le métabolisme de repos brûlera environ 65 calories de plus... sans rien faire.


Une belle façon « paresseuse » de brûler une quantité non-négligeable de calories…

À lire aussi : Faire fondre le gras, un intervalle à la fois

Commentaires (0)
Participer à la discussion!